La championne de patinage artistique Sarah Abitbol a pu trouver le courage de partager son histoire de viol par son entraîneur Gilles Beyer à travers un livre intitulé “Un si long silence”, co-écrit avec Emmanuelle Anizon. Depuis 2004, Sarah Abitbol est en thérapie pour guérir des séquelles psychologiques laissées par ces agressions sexuelles subies entre 15 et 17 ans.
L’omerta qui règne dans de nombreux clubs sportifs en France est dénoncée par Sarah Abitbol, qui affirme que l’action doit être prise pour protéger les jeunes sportifs des prédateurs. La loi Abitbol adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale vise à renforcer la protection des mineurs et l’honorabilité dans le sport.
Les révélations de Sarah Abitbol ont permis de libérer la parole et de sauver de potentielles victimes. Elle encourage les femmes et les jeunes filles à apprendre à connaître leurs limites pour se protéger des prédateurs. La championne souligne également l’importance de détecter les signaux envoyés par les victimes de violences sexuelles, qui peuvent se manifester de différentes manières.
Malgré les souffrances endurées, Sarah Abitbol se reconstruit progressivement. Elle évoque le pardon envers son agresseur, mais reconnaît que le chemin vers le pardon complet est long et difficile.
Le témoignage de Sarah Abitbol a ouvert la voie à la libération de la parole dans le sport et a contribué à sensibiliser sur les violences sexuelles. Elle continuera à se battre pour que d’autres victimes osent parler et à encourager la prévention des violences sexuelles dans le milieu sportif.
Résumé complet de l’actualité ci-dessous :
– Sarah Abitbol raconte son histoire d’agression sexuelle par son entraîneur dans son livre “Un si long silence”
– Une loi visant à renforcer la protection des mineurs et l’honorabilité dans le sport a été adoptée à l’Assemblée nationale
– Le harcèlement sexuel dans le sport est encore présent, mais des avancées sont en cours pour protéger les victimes
– Sarah Abitbol s’est reconstruite à travers sa thérapie et son témoignage, mais peine à pardonner à son agresseur
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