Faits saillants de l’actualité :
1. Le soutien occidental à Kiev diminue depuis août 2023.
2. Le Sénat américain a du mal à voter des aides.
3. L’UE a du mal à adopter une aide de 50 milliards.
4. Les donneurs se concentrent autour d’un noyau de pays.
5. Depuis février 2022, 276 milliards d’euros ont été engagés.
6. Les États-Unis sont les premiers donateurs avec 75 milliards.
7. Les pays de l’UE ont promis 158,1 milliards d’euros.
8. L’Estonie est en tête avec 3,55 % du PIB.
9. La France est vingt-septième avec seulement 0,07 % du PIB.
10. L’aide de la France est en recul constant depuis 2022.
Deux ans après le début de la guerre en Ukraine, le soutien occidental à Kiev semble marquer le pas. Selon le dernier rapport de l’Institut Kiel publié en février 2024, les aides accordées entre août 2023 et janvier 2024 sont en baisse par rapport à la même période de l’année précédente. Cette tendance s’explique en partie par les difficultés rencontrées par le Sénat américain pour voter des aides, ainsi que par le blocage hongrois qui a empêché l’adoption d’une aide de 50 milliards par l’Union européenne.
Les principaux donateurs, à savoir les États-Unis, l’Allemagne et les pays du nord et de l’est de l’Europe, continuent d’apporter un soutien financier et militaire à Kiev. Depuis février 2022, ces pays se sont engagés à hauteur d’au moins 276 milliards d’euros. Les États-Unis se distinguent en tant que premier contributeur, avec plus de 75 milliards d’euros d’aide annoncée, dont 46,3 milliards en aide militaire.
En revanche, lorsque l’on rapporte ces contributions au produit intérieur brut (PIB) de chaque pays, le classement change. Les États-Unis se retrouvent en vingtième position, loin derrière des pays comme l’Estonie, le Danemark et la Norvège, qui ont alloué une part plus importante de leur PIB à l’Ukraine.
La France, quant à elle, se classe en vingt-septième position avec seulement 0,07 % de son PIB consacré à l’aide à l’Ukraine. Cette contribution est en constante diminution depuis le début du conflit, positionnant la France derrière des pays comme la Grèce.
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