Faits saillants de l’actualité :
1. Macron évoque envoi de troupes en Ukraine, opinion partagée diffère.
2. Trouver solution négociée au conflit en Ukraine semble difficile.
3. Possibilité d’une guerre entre Europe et Russie inquiète plusieurs pays.
4. Armée russe renforce ses effectifs et ses armements, évolue rapidement.
5. Incertitude sur une éventuelle attaque russe aux frontières européennes.
6. Européens doivent se préparer à se défendre sans compter sur les États-Unis.
À la suite de la conférence internationale de soutien à l’Ukraine, qui s’est tenue à Paris le 26 février, le président français a déclaré que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine ne pouvait pas être exclu. Bien que cette hypothèse soit largement rejetée par la plupart des membres de l’OTAN, cette prise de position est bienvenue dans un milieu politique français souvent accusé de ne pas voir la réalité en face.
Affirmer qu’une solution négociée honorable au conflit pourrait être trouvée laisse perplexe. Crier qu’on ne veut pas la guerre ne l’empêchera pas; Vladimir Poutine, pour des raisons qui lui sont propres, a désigné l’Occident comme ennemi. Certains, par idéologie ou par peur, semblent avoir mentalement fait allégeance à Moscou, et ils devraient en assumer les conséquences.
La possibilité d’une guerre entre l’Europe et la Russie hante les esprits de plusieurs pays, et il est important que la France ne l’ignore pas. Il faut arrêter d’avoir peur des mots et assumer pleinement l’alliance avec l’Ukraine. Il est temps pour les Européens de sortir de leur léthargie politique et militaire et de répondre à la question cruciale : devons-nous nous défendre contre un agresseur, même s’il s’agit d’un État nucléaire ?
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