Jacqueline Lecoq, née et résidant à Planquery (Calvados), se souvient de la période de la Seconde Guerre mondiale alors qu’elle avait 10 ans en 1944. Sa famille vivait à la ferme où les Allemands avaient réquisitionné leur salle à manger pour en faire un dortoir. Malgré leur gentillesse, il fallait éviter de leur refuser quelque chose pour éviter leur mécontentement.
Jacqueline était alors pensionnaire à l’école privée de Balleroy, où les Allemands effectuaient des manœuvres dans la cour pendant que les enfants étudiaient. Sa directrice avait deux filles qui les favorisaient, laissant aux enfants des repas moins attrayants. Son père, Victor, avait été réquisitionné pour monter la garde à Planquery et avait été prisonnier à Saint-Lô en 1941. Grâce à un concours de circonstances, il put échapper à la captivité et retrouver sa famille.
À l’approche du Débarquement, la famille de Jacqueline remarqua l’arrivée massive d’avions et de matériel militaire. Le 7 juillet 1944, Jacqueline devint grande sœur dans des conditions particulières car son père ne pouvait pas aller chercher le médecin à Balleroy. Avant de s’installer à Mondeville en 1945, leur maison à Giberville avait été détruite, les contraignant à trouver un nouvel hébergement.
Cette période de guerre a laissé des souvenirs marquants à Jacqueline, notamment l’entraide et la solidarité qui caractérisaient la communauté à cette époque. Malgré les difficultés et le manque, des actes de générosité comme la confection de pain grâce à Monsieur Ducoudray ont permis de maintenir un certain bien-être parmi la population.
Résumé complet de l’actualité ci-dessous :
– Jacqueline Lecoq a vécu à Planquery pendant la Seconde Guerre mondiale, où sa famille a partagé sa salle à manger avec des soldats allemands.
– Son père a été prisonnier à Saint-Lô mais a réussi à revenir chez lui car tout son régiment était parti.
– La veille du Débarquement, la famille était à Cahagnolles et a vu des avions et du matériel militaire en masse.
– En 1945, Jacqueline a vécu chez le copain infirmier de son père à Mondeville, après que sa maison à Giberville a été détruite.
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