En février 2024, la route du Petit-Thôt à Vauville (Manche) a été fermée dans les deux sens pendant plusieurs jours. Cette fermeture n’est pas nouvelle, car elle se produit deux fois par an, une fois au printemps et une fois en automne, en raison de la migration des amphibiens. Selon une étude du Groupe Ornithologique Normand (GONm), en moyenne 35 amphibiens traversent la route par heure au printemps, et 172 par heure en automne.

Les amphibiens traversent la route pour se reproduire au printemps et hiberner en automne, profitant des conditions météorologiques favorables. Cette migration est surveillée par le GONm et Marie-Léa Travert, de la Réserve naturelle nationale de la mare de Vauville, pour assurer la sécurité des amphibiens.

Entre 2018 et 2020, environ 26 000 à 52 000 batraciens ont traversé la route pendant le printemps et l’automne, avec une réduction significative du taux de mortalité grâce à la fermeture temporaire de la route. La réserve naturelle compte treize espèces d’amphibiens, dont quatre sont menacées.

Une barrière automatique a été installée pour bloquer l’accès à la route du Petit-Thôt, avec des déviations pour les conducteurs. Les contrevenants à cet arrêté risquent des poursuites. Malgré les demandes des riverains, aucune autre mesure de protection spécifique pour les amphibiens n’a été mise en place en raison de contraintes liées au terrain.

En conclusion, la fermeture temporaire de la route du Petit-Thôt à Vauville vise à protéger la migration des amphibiens vers la mare de Vauville et à réduire leur taux de mortalité, contribuant ainsi à la préservation de la biodiversité locale.

Résumé complet de l’actualité ci-dessous :

– La route du Petit-Thôt près de la mare de Vauville est fermée deux fois par an, au printemps et en automne, pour permettre aux amphibiens de traverser en toute sécurité.
– Selon une étude du GONm, 35 amphibiens passent par heure au printemps et 172 par heure en automne sur cette route.
– Des compteurs nocturnes sont réalisés pour surveiller le nombre d’amphibiens migrateurs, avec une moyenne de 26 000 à 52 000 batraciens traversant la route entre 2018 et 2020.
– La fermeture de la route a permis de réduire la mortalité des amphibiens de 70 à 85%.
– Des améliorations ont été apportées à la barrière de la route pour la rendre plus pratique pour les riverains.

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