Faits saillants de l’actualité :
1. La ministre de la Culture, Rachida Dati, parle de violences sexuelles.
2. Elle dénonce un “aveuglement collectif dans le cinéma français”.
3. Judith Godrèche a porté plainte contre des réalisateurs reconnus.
4. Elle souligne l’importance de punir les crimes non prescrits.
5. La liberté de création ne justifie pas la pédocriminalité.
La ministre de la culture, Rachida Dati, a récemment dénoncé un “aveuglement collectif” qui a perduré pendant des années concernant les violences sexuelles dans l’industrie cinématographique française. Dans une prise de parole publiée dans la revue Le Film français, la ministre a souligné que l’ensemble du système prend conscience de cette longue période d’inaction. Cette déclaration survient à l’approche de la 49ème cérémonie des Césars, où plusieurs femmes ont pris la parole pour dénoncer les violences sexuelles et sexistes dans le cinéma.
Rachida Dati a salué les actes de Judith Godrèche, devenue la nouvelle figure emblématique du mouvement #metoo français. Godrèche a récemment porté plainte contre les réalisateurs Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour des abus sexuels subis pendant son adolescence, malgré les dénis des accusés. Dati a insisté sur le fait que ces crimes, s’ils ne sont pas prescrits, doivent être punis, mettant en lumière la nécessité de justice dans de tels cas.
La ministre a souligné que la liberté de création artistique est importante, mais que dans les cas de pédocriminalité, il est primordial de distinguer la frontière entre l’art et le crime. Cette remise en question profonde dans l’industrie cinématographique française marque un tournant essentiel pour l’avenir du secteur.
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