Faits saillants de l’actualité :
1. Ancien président du Honduras jugé à New York pour drogue.
2. Juan Orlando Hernandez risque prison à perpétuité.
3. Procès pour trafic de drogue peut dévoiler dessous du pouvoir.
4. Hernandez accusé d’avoir reçu des millions de pots-de-vin.
5. Coaccusés ont plaidé coupable et coopèrent avec la justice.
6. Hernandez risque d’être condamné à la prison à perpétuité.
7. Honduriens manifestent pour demander la prison durée à Hernandez.
8. Hernandez soutient qu’il est victime de vengeance des cartels.
9. Il avait été félicité par Trump pour lutte contre drogue.
10. Il risque une condamnation comme d’anciens dirigeants latinos.
Le procès pour trafic international de drogue de l’ancien président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, a débuté mardi 20 février à New York. Ce procès pourrait mettre en lumière les coulisses du pouvoir dans cet État d’Amérique centrale.
Surnommé JOH, Juan Orlando Hernandez a été extradé du Honduras vers les États-Unis à la fin de sa présidence (2014-2022). Il est jugé pour la contrebande de 500 tonnes de cocaïne entre 2004 et 2022. Selon les procureurs new-yorkais, JOH aurait reçu des millions de dollars de pots-de-vin des cartels de la drogue, notamment de Joaquin “El Chapo” Guzman, condamné à perpétuité par la justice américaine en 2019.
Lors du procès, un témoin à charge, l’ex-maire d’El Paraiso de Copan, une petite ville hondurienne, a expliqué comment l’argent du trafic de drogue servait à acheter des voix pour remporter des élections locales et nationales, y compris la présidence du Honduras.
Si Juan Orlando Hernandez est reconnu coupable des trois chefs d’accusation – association de malfaiteurs en vue du trafic de stupéfiants, trafic et possession d’armes -, il risque la prison à perpétuité, tout comme son frère Tony Hernandez et le collaborateur de ce dernier, Geovanny Fuentes, impliqués dans le même réseau.
Le procès met en évidence l’implication présumée de l’ancien président dans le trafic de drogue, la fraude électorale et l’enrichissement personnel. Il risque également de rejoindre la liste des anciens chefs d’État latino-américains condamnés aux États-Unis pour des crimes similaires.
Le procès de Juan Orlando Hernandez est suivi de près par le peuple hondurien et suscite des manifestations tant à New York qu’au Honduras.
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