Faits saillants de l’actualité :

1. Un laboratoire du CNRS étudie les huîtres avec des électrodes.
2. L’enseignement supérieur et la recherche touchés par des annulations de crédits.
3. Des programmes de cette mission devront fortement se serrer la ceinture.
4. Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche concerne 588 millions.
5. Ces baisses mettent un coup d’arrêt à la progression budgétaire.
6. Le programme 172 baisse même par rapport à la loi.
7. Il est trop tôt pour évaluer les conséquences pour le CNRS.

L’éducation supérieure et la recherche sont touchées par les annulations de crédits de paiement décidées par un décret publié le 22 février. Pour cette “mission”, 904 millions d’euros d’économies sont demandées, soit presque 3 % de baisse sur un total de 31,8 milliards de budget. Cela représente plus de 8 % de l’effort total demandé, pour des dépenses d’un secteur qui représentent environ 5,5 % du budget général.

Dans le détail, des programmes de cette mission devront se serrer fortement la ceinture. Le 172, qui finance les organismes de recherche comme le CNRS, l’Inrae, l’Inserm ou Inria, doit annuler presque 5 % de son budget. Le 193, pour la recherche spatiale, sera amputé de 10 %. Cela suscite une grande inquiétude au sein de la communauté scientifique.

Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, concerné par 588 millions d’euros d’annulation sur les 904 millions, fait savoir que ces économies “portent essentiellement sur les réserves de précaution, des reports de projets pluriannuels immobiliers, d’investissements ou d’équipements de recherche, et un ajustement sur les appels à projets de l’Agence nationale de la recherche”. Il ajoute que “les salaires et moyens des laboratoires sont préservés”, tout comme “l’ensemble des engagements sur la vie étudiante, le logement étudiant et la restauration”.

Ces baisses mettent un coup d’arrêt à la progression budgétaire actée par la loi de programmation de la recherche (LPR) de décembre 2020, considérée comme “sanctuarisée” par beaucoup. Le programme 172, cœur du financement de la recherche, baisse même par rapport à cette loi : 324 millions d’euros de hausse votés en décembre 2023 pour le budget 2024, pour 383 millions de baisse par décret deux mois plus tard.

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