Faits saillants de l’actualité :
1. La construction des futurs réacteurs nucléaires en France est retardée.
2. EDF prévoyait de finaliser le plan de base en 2023.
3. Il faudra encore patienter jusqu’à l’été pour la conception détaillée.
4. L’entreprise publique ne précise pas l’impact de ce retard.
5. Greenpeace affirme que c’est la preuve d’une volonté politique déconnectée.
6. EDF prévoit de réactualiser les coûts pour la construction d’EPR 2.
7. EDF a déjà investi 1 milliard d’euros dans le projet.
La construction de futurs réacteurs nucléaires en France n’a pas encore commencé. Cependant, le spectre des retards hante déjà EDF, alors même que l’EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville attend encore sa mise en service. Selon Les Echos, EDF prévoyait de finaliser, dès l’automne 2023, le plan de base pour six réacteurs pressurisés européens, dits « EPR 2 », prévus pour les centrales déjà existantes de Penly, Gravelines et du Bugey.
Finalement, il faudra encore patienter jusqu’à l’été avant d’entrer dans la conception détaillée. Joël Barre, délégué interministériel au nouveau nucléaire, a déclaré qu’« Il y a encore du travail d’ingénierie à réaliser ».
Contactée par Le Monde, l’entreprise publique ne précise pas dans quelle mesure ce retard aura un impact sur le calendrier du chantier. Des travaux préparatoires sont censés démarrer à Penly à l’été, sous réserve de l’obtention d’autorisations administratives. Le gouvernement espère le coulage d’un premier béton dès 2027, pour une mise en service idéalement à compter de 2035.
Selon l’organisation antinucléaire Greenpeace, le contretemps déjà observé illustre le manque de planification flagrant d’EDF.
EDF prévoit de réactualiser, d’ici à la fin de l’année, les coûts pour la construction de six EPR 2, d’ici à 2050. Cette nouvelle estimation dépassera les 51,7 milliards d’euros mentionnés jusqu’à présent par le gouvernement. En décembre 2020, le conseil d’administration d’EDF donnait déjà son aval à un investissement de 1 milliard d’euros jusqu’en 2022 pour la poursuite du projet. Environ 600 000 euros ont par la suite été ajoutés en complément.
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