Faits saillants de l’actualité :
1. Le ministre Gérald Darmanin visite le phare Amédée, Nouméa.
2. Cinq gendarmes blessés lors des heurts en marge d’une manifestation.
3. M. Darmanin annule un échange avec les loyalistes pour éviter la tension.
4. Il a multiplié les tweets sur d’autres sujets inscrits à son agenda.
5. Un grand accord institutionnel est en vue, signé en mars.
6. Refusant la pression, Union calédonienne refuse de dialoguer autrement.
7. La manifestation avait pour but de montrer la division.
8. L’UNI participe à toutes les réunions politiques avec l’Etat.
9. Elle affiche désormais sa réserve face à la démarche.
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Le 21 février 2024, lors d’une visite du ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, cinq gendarmes ont été blessés lors de heurts en marge d’une manifestation d’indépendantistes à Nouméa. Cela a été un accès de violence limité, mais inhabituel en Nouvelle-Calédonie. Les discussions en cours pour redéfinir les liens du territoire avec la France semblent plus compliquées que prévu, avec un message distillé à Paris depuis deux semaines : un grand accord institutionnel est en vue, signé en mars et prêt à être révisé constitutionnellement fin 2024.
Gérald Darmanin a poussé dans ce cadre un projet discuté depuis fin janvier à Bourail, en Nouvelle-Calédonie, autour de la cheffe de file des loyalistes, Sonia Backès, le Rassemblement (droite calédonienne), les indépendantistes, et le parti wallisien L’Eveil océanien. La principale composante du Front de libération nationale Kanak et socialiste (FLNKS), l’Union calédonienne (UC), a refusé de dialoguer autrement qu’en tête-à-tête.
La manifestation avait pour but de montrer à l’Assemblée nationale et au Sénat que le discours de M. Darmanin à Paris, affirmant que tout le monde est d’accord, était un mensonge pour Daniel Goa, président de l’UC. L’Union nationale pour l’indépendance (UNI), qui rassemble les partis les plus ouverts du FLNKS, a également exprimé sa réserve, qualifiant la démarche de l’exécutif de “maladroite”.
En conclusion, la situation politique en Nouvelle-Calédonie reste tendue et complexe malgré les tensions et les heurts lors de la visite du ministre français de l’Intérieur, ce qui montre que le processus de re-définition des liens avec la France est loin d’être apaisé.
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