Faits saillants de l’actualité :
1. L’ambassadeur américain a opposé son veto à la résolution de l’ONU.
2. 13 voix pour et une contre ainsi qu’une abstention.
3. Les USA ont justifié leur veto par la rédaction d’une nouvelle résolution qui évoque un cessez-le-feu sous condition.
4. De nouvelles résolutions sur ce sujet sont régulièrement rejetées par les États-Unis.
5. Cette résolution est considérée comme une menace par Israël.
6. Les États-Unis veulent montrer les limites de leur patience.
Les États-Unis s’opposent à la demande de cessez-le-feu immédiat à Gaza imposée par l’ONU
Mardi 20 février, malgré la pression mondiale pour atténuer leur soutien à Israël, les États-Unis ont empêché le Conseil de sécurité de l’ONU de demander un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Au lieu de cela, ils ont proposé un texte alternatif sur une éventuelle trêve sous conditions.
Le projet de résolution exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat qui doit être respecté par toutes les parties a recueilli 13 voix pour, une abstention (Royaume-Uni) et un veto américain. Présenté par l’Algérie après plus de trois semaines de discussions, le texte s’opposait aussi au déplacement forcé de la population civile palestinienne.
L’ambassadeur algérien Amar Bendjama a commenté que “un vote pour ce projet de résolution est un soutien au droit des Palestiniens à vivre. A l’inverse, voter contre signifie un soutien à la violence brutale et à la punition collective qui leur est infligée”. Cependant, les États-Unis ont souligné que ce texte n’étaient pas acceptable, car il était trop tôt pour un cessez-le-feu. Ils ont proposé un cessez-le-feu temporaire à Gaza dès que ce sera réalisable et sous conditions.
Le Conseil de sécurité, largement divisé sur le dossier israélo-palestinien depuis des années, n’a pu adopter depuis le 7 octobre que deux résolutions, essentiellement humanitaires. La résolution des États-Unis a provoqué des interrogations quant à ses véritables intentions. En tout état de cause, ce projet américain “va rendre Israël nerveux”.
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