Faits saillants de l’actualité :
1. Des agriculteurs polonais bloquent un point de passage vers l’Ukraine
2. Des agriculteurs ont bloqué une centaine de routes et de points
3. Ils dénoncent notamment les importations agroalimentaires ukrainiennes
4. L’Union européenne avait favorisé l’importation de produits ukrainiens en 2022
5. Des agriculteurs grecs convergent vers Athènes pour réclamer des aides
6. Les agriculteurs grecs veulent des indemnisations à leur rythme
7. Le gouvernement grec promet une aide supplémentaire de 5000 à 10000
8. Le premier ministre demande aux agriculteurs de causer moins de perturbations
La vague de protestations des agriculteurs se poursuit en Europe. En Pologne, les agriculteurs ont bloqué, mardi 20 février, une centaine de routes et de points de passage frontaliers avec l’Ukraine pour protester contre les importations agroalimentaires ukrainiennes jugées “incontrôlées”.
Des dizaines de tracteurs ont convergé vers la ville de Lublin, à 100 kilomètres au sud-est de Varsovie, pour bloquer la voie rapide S17 menant vers la frontière avec l’Ukraine. Ils ont arboré des drapeaux blancs et rouges de la Pologne et des pancartes clamant “Stop à l’afflux incontrôlé de marchandises ukrainiennes” ou “L’agriculture se meurt petit à petit”.
La colère des agriculteurs européens découle de l’importation de produits ukrainiens favorisée par l’Union Européenne suite à l’invasion de la Russie en Ukraine en février 2022. Cette mesure est considérée comme une “concurrence déloyale” par les agriculteurs, ce qui a conduit la Commission européenne à proposer des “mesures de sauvegarde” pour limiter les volumes des produits les plus sensibles.
Mais la protestation ne se limite pas à la Pologne. En Grèce aussi, des centaines d’agriculteurs convergent vers Athènes pour réclamer une hausse des aides financières au secteur. Ils exigent également un contrôle des importations, une réduction des taxes sur les carburants, de meilleurs prix pour leurs produits et un assouplissement des réglementations environnementales de l’Union européenne.
Le gouvernement grec a promis des aides supplémentaires, la réduction des factures d’énergie des agriculteurs et une réduction de la TVA sur les engrais et les aliments pour animaux. Malgré cela, le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, a appelé les agriculteurs à causer “le moins de perturbations possible”, affirmant que son gouvernement n’avait “rien de plus à donner”.
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