Faits saillants de l’actualité :
1. Bruno Le Maire réduit MaPrimeRénov’ de 1 milliard d’euros en 2024.
2. Choc de simplification dans le logement, rénovation énergétique contribue.
3. Modification du diagnostic de performance énergétique et nouveau calendrier de travaux.
4. Promesse de simplifier l’accès à MaPrimeRénov’ et critiques sur réductions.
Le ministre des finances, Bruno Le Maire, a annoncé une réduction des budgets alloués à la rénovation énergétique, notamment pour le dispositif MaPrimeRénov’. Cette aide va perdre 1 milliard d’euros de crédits en 2024, bien que son montant total s’élèvera à 4 milliards d’euros, soit 600 millions de plus qu’en 2023. Cependant, cette somme ne permettra pas d’accélérer les rénovations comme cela était initialement prévu.
Un premier train de mesures avait déjà été annoncé par le ministre de la transition énergétique, Christophe Béchu, afin de simplifier le processus de rénovation énergétique dans le logement. Cela incluait la modification du diagnostic de performance énergétique (DPE) pour faire sortir 140 000 logements de moins de 40 mètres carrés du statut de passoire thermique. Une deuxième mesure concerne les travaux de rénovation des logements classés G, qui ne seront pas obligatoires dès le 1er janvier 2025, mais au moment d’un changement de locataire ou d’un renouvellement de bail.
D’autres assouplissements ont également été annoncés pour permettre plus de flexibilité dans les rénovations énergétiques. Cependant, malgré certaines réactions positives, la réduction des crédits alloués à MaPrimeRénov’ a été largement critiquée, notamment par la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), qui estime que cette baisse de financement est incompréhensible compte tenu des obligations de travaux énergétiques imposés par la loi.
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