Faits saillants de l’actualité :
– Le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes
– appels à la mobilisation générale par associations féministes et syndicats
– arrêt de toutes activités salariées, tâches domestiques et de consommation
– dénonciation d’un sexisme de plus en plus ancré dans l’opinion publique
– revendications : revalorisation des métiers féminisés, égalité salariale, éducation non sexiste
– grève féministe espagnole en 2018 et grève islandaise en 1975
– appel à la mobilisation le 8 mars par cinq organisations syndicales
À l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, les associations féministes et les syndicats appellent à la mobilisation générale, avec comme mot d’ordre la grève du travail, des tâches domestiques et de la consommation. Le collectif #grèveféministe soutient cette initiative en invitant les femmes à arrêter toutes activités salariées, tâches domestiques et de consommation afin de démontrer que les femmes sont un rouage essentiel de la société et non une variable d’ajustement.
Ce mouvement dénonce également le sexisme enraciné dans l’opinion publique, l’augmentation des violences sexuelles déclarées, ainsi que le manque d’égalité salariale. Les revendications du collectif incluent la revalorisation des métiers féminisés, une éducation non sexiste et des efforts pour une répartition égale des tâches domestiques.
Cet appel à la grève féministe s’inspire des mouvements similaires observés en Espagne et en Islande ces dernières années. En 2018, une grève féministe en Espagne avait mobilisé près de 5,9 millions de travailleurs et travailleuses. De plus, en 1975 en Islande, un arrêt du travail avait ouvert la voie à des avancées majeures en matière d’égalité entre les femmes et les hommes. Ces mouvements ont également incité d’autres organisations syndicales à se joindre à l’appel à la grève du 8 mars, pour obtenir des actes concrets en faveur de l’égalité et contre les inégalités persistantes dans le travail et la société.
Ainsi, l’appel à la grève féministe vise à sensibiliser sur les inégalités persistantes et à revendiquer des actions concrètes en faveur de l’égalité.
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