Faits saillants de l’actualité :
1. Nicole Belloubet n’a pas confirmé ni infirmé la création de groupes de niveau.
2. Plan du gouvernement pour mettre en place des cours de mathématiques.
3. Projet de mettre en place des groupes par capacité pour les élèves.
4. Nicole Belloubet discute de la mise en place avec des syndicats.
5. L’ancienne rectrice insiste sur la nécessité de classes hétérogènes.
6. Il est prévu de créer des petits groupes de travail parfois.
7. Besoins vont être pris en compte pour la répartition des groupes.
8. Les groupes vont être flexibles pour s’adapter aux compétences variées.
La ministre de l’éducation nationale, Nicole Belloubet, a répondu de manière évasive à la question de savoir s’il y aurait des groupes de niveau à la rentrée de septembre pour les 6e et les 5e. Elle a mis l’accent sur la possibilité pour chaque classe de prendre en charge des élèves en groupe sans confirmer ni infirmer la mise en place de cette mesure controversée.
En effet, la promesse de la fin du “collège uniforme” faite par Gabriel Attal suscite des controverses. Cette mesure vise à organiser tous les cours de mathématiques et de français par “groupes de niveau” pour permettre aux élèves de progresser à leur rythme. Les 6e et les 5e sont les premiers concernés par cette réforme dès 2024, suivis des 4e et 3e en 2025.
Cependant, cette mesure est fortement contestée par la communauté éducative, qui craint qu’elle ne soit inefficace pour élever le niveau général, qu’elle exclut les élèves les plus fragiles, et qu’elle renforce les inégalités scolaires et sociales. La ministre Belloubet se montre moins catégorique quant à la mise en œuvre de cette réforme et assure qu’elle en discute avec les organisations syndicales.
Elle insiste également sur le caractère non discriminatoire de cette mesure, affirmant qu’il n’y aura pas de “groupe des mauvais et le groupe des bons”. Elle évoque la nécessité de maintenir des classes hétérogènes et de brasser les jeunes pour refléter la diversité de la société. Elle souligne également l’importance de prendre en charge individuellement les élèves en difficulté dans des petits groupes de travail.
En définitive, la mise en place des groupes de niveau au collège reste un sujet de débat et de préoccupation, tant du point de vue pédagogique que social.
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