Faits saillants de l’actualité :
1. Le paquebot Normandie était le fleuron français entre Le Havre et New York.
2. Icon-of-the-Seas, dernier-né de la Royal Caribbean, a suscité l’indignation.
3. Depuis les années 1960, les paquebots ont laissé la place aux croisières.
4. La croisière tend à la massification et l’uniformisation des offres.
5. La croisière contemporaine est moins associée à la découverte et la singularité.
6. Les journalistes préfèrent commenter les équipements des croisières fautives.
7. Icon-of-the-Seas attise des interrogations et une certaine dose d’indignation.
8. Certaines compagnies offrent des navires à taille humaine et des circuits respectueux.
9. Le port de Saint-Nazaire est à la pointe de la rénovation du monde de la croisière.
10. L’univers maritime détient des solutions pour le monde maritime de demain.
Le plus grand paquebot du monde a toujours été un titre qui fait rêver depuis des siècles. Que ce soit à l’époque du Normandie, fleuron français, lors de sa mise en service en 1935, ou plus récemment avec l’arrivée de l’Icon-of-the-Seas en 2024, ces bateaux ont suscité l’admiration et la fierté. Cependant, le contexte a beaucoup changé depuis les jours glorieux du Normandie.
Les paquebots de croisière d’aujourd’hui sont devenus des symboles de massification et d’uniformisation plutôt que de démesure et de prestige. Le modèle contemporain tend vers la massification et l’uniformisation avec des bateaux de plus en plus informes, destinés à accueillir des croisières de courte durée dans des zones touristiques déjà saturées.
Certains y voient une décadence de l’art de voyager en mer, avec des bateaux transformés en parcs d’attractions plutôt qu’en espaces de découverte et de liberté. Cependant, toutes les compagnies de croisière ne sont pas à blâmer, et certaines offrent des circuits qualitatifs et respectueux de l’environnement.
De plus, des avancées technologiques et des innovations dans l’industrie navale offrent des alternatives intéressantes, comme l’utilisation de voilures pour assurer la propulsion de nouveaux navires, offrant ainsi des solutions plus durables et respectueuses de l’environnement. Il serait donc possible de rêver à un retour des lignes de transport maritimes, moins polluantes, afin de rééquilibrer les voies aériennes.
En fin de compte, même si l’Icon-of-the-Seas peut être considéré comme un anachronisme, l’univers maritime détient des solutions qui façonneront le monde maritime de demain.
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