Faits saillants de l’actualité :
1. Thaksin Shinawatra quitte l’hôpital de la police à Bangkok.
2. Shinawatra rentrait d’exil après 15 ans à l’étranger.
3. L’ancien premier ministre a été aperçu à côté de sa fille.
4. Shinawatra a été libéré après une grâce du roi.
5. Il pourrait bénéficier d’une liberté conditionnelle et devoir porter un bracelet électronique.
6. Shinawatra reste influent grâce à son parti familial.
7. Il est adulé comme haï dans la vie politique thaïlandaise.
8. Sa Coalition gouvernementale avec les formations pro-armée est controversée.
9. Il fait également l’objet d’accusations de lèse-majesté en 2015.
L’exil, la détention et enfin la libération. L’ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra est rentré chez lui à Bangkok le dimanche 18 février après avoir bénéficié d’une libération anticipée. Agé de 74 ans, ce milliardaire a été vu quittant l’hôpital de la police accompagné de sa fille Paetongtarn. Ayant passé six mois en détention, principalement à l’hôpital de la police à cause de problèmes de santé, il est désormais de retour dans son domicile.
Il est initialement condamné à huit ans de prison pour corruption et abus de pouvoir, mais au final, il a bénéficié d’une réduction de sa peine à un an par le roi Maha Vajiralongkorn. Thaksin Shinawatra est également un personnage politique influent en Thaïlande à travers le parti familial, Pheu Thai, qui est dirigé par sa fille Paetongtarn. Il pourrait même devenir la troisième génération de la famille Shinawatra à diriger le pays.
Thaksin a été autant adulé que haï en Thaïlande. Si certains l’admiraient pour ses politiques de redistribution économique, d’autres le critiquaient pour son mélange des affaires privées avec celles de l’Etat. Les tensions ont connu leur pic lors des mouvements de protestation entre ses partisans et ses opposants, ce qui a par la suite conduit à un violent affrontement en 2010.
Finalement, certains de ses partisans lui reprochent aujourd’hui d’avoir fait des compromis avec l’armée pour favoriser son retour au pays après quinze ans d’exil. Un accord gouvernemental controversé a finalement exclu le parti vainqueur des élections qui est devenu la principale force de contestation aux yeux des nouvelles générations.
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