Faits saillants de l’actualité :

– M le gouvernement a reporté les élections présidentielles du 25 février.
– A Dakar, des milliers d’opposants ont pu manifester samedi 17.
– Entre autres slogans : « Respect du calendrier électoral », « Non au coup d’Etat constitutionnel », « Free Sénégal ».
– Les gendarmes ont quadrillé la marche, mais ont évité les tenues antiémeutes.
– Le Conseil constitutionnel a insisté sur la date du scrutin.
– Les manifestants ont appelé à la mobilisation pour respecter l’échéancier.
– Ousmane Sonko, leader de l’opposition, est emprisonné et très populaire.
– Aar Sunu Election a appelé à continuer la mobilisation.
– L’UA demande que le Sénégal organise des élections transparentes.
– Le président de l’UA Afrique salue la position Sénégalaise.

Il y a deux semaines, le président Macky Sall a annoncé le report de l’élection présidentielle du 25 février. Une décision ensuite invalidée par le Conseil constitutionnel. A Dakar, des milliers d’opposants ont alors manifesté lors de ce qui est devenu la première marche autorisée depuis l’annonce du report. Les manifestants, portant des tee-shirts du collectif de la société civile Aar Sunu Election, ont réclamé le respect du calendrier électoral et exprimé leur opposition à un prétendu coup d’État constitutionnel. Les gendarmes ont vu se dérouler une marche pacifique et n’ont pas revêtu leurs tenues antiémeutes.

Le Conseil constitutionnel a invalidé le report de l’élection et a appelé à sa tenue dans les meilleurs délais. Cela a été accepté par le président Sall. La situation a ainsi commencé à s’apaiser, autorisant la tenue de cette manifestation. Cette marche a été l’occasion pour les opposants de réitérer leur exigence de respect du calendrier électoral.

Des représentants de l’Union africaine ont exprimé leur souhait de voir des élections inclusives, libres et transparentes se tenir au Sénégal dans les meilleurs délais. Le gouvernement sénégalais, quant à lui, a pris en haute considération la décision du Conseil constitutionnel et s’est engagé à organiser l’élection dans les meilleurs délais. Ceci fait suite aux médiations engagées pour désamorcer la crise et apaiser les tensions politiques.

L’opposition manifeste toujours en faveur d’une élection dans le respect du calendrier républicain, et semble désireuse de rester mobilisée pour que la situation électorale se déroule selon les règles légales. La marche a également été marquée par des chants en soutien à Ousmane Sonko, leader de l’opposition actuellement emprisonné.

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