Faits saillants de l’actualité :
– Activiste politique Koo Sze-yiu arrêté lors d’un rassemblement à Hongkong.
– Condamné à 9 mois de prison pour “tentative de sédition”.
– Condamné à au moins douze reprises depuis 2000.
– Pékin a imposé, en 2020, une loi draconienne sur la sécurité nationale.
– La peine d’emprisonnement peut aller jusqu’à perpétuité en Chine.
En février 2015, Koo Sze-yiu, militant politique prodémocratie de Hong Kong, a été arrêté lors d’un rassemblement politique. Il est l’un des rares militants encore actifs dans l’île depuis que la Chine a réprimé sévèrement les manifestations de 2019. Malgré un cancer en phase terminale, Koo Sze-yiu a été condamné à neuf mois de prison pour “tentative de sédition” après avoir essayé de manifester contre la répression politique en utilisant un cercueil factice.
Il avait pour projet de manifester contre les élections locales de décembre 2023 à Hong Kong, lors desquelles seuls les candidats “patriotes”, sympathisants de Pékin, pouvaient participer. La justice l’accusait de vouloir “symboliser la mort” et “la chute du gouvernement central” à travers sa manifestation.
Koo Sze-yiu, atteint d’un cancer colorectal, a déjà été emprisonné au moins douze fois depuis 2000. La plupart des militants prodémocratie sont aujourd’hui en prison ou se sont réfugiés à l’étranger depuis que Pékin a imposé en 2020 une loi draconienne portant sur la sécurité nationale. Cette loi a étouffé toute dissidence après les manifestations de 2019. Hong Kong a également annoncé sa propre loi sur la sécurité nationale en octobre 2023.
Cette répression a suscité de nombreuses réactions à l’international. Les militants prodémocratie luttent pour la liberté d’expression, les droits humains et la démocratie à Hong Kong malgré les obstacles qu’ils rencontrent.
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