Faits saillants de l’actualité :

1. Réception chaleureuse entre Erdogan et Al-Sissi au Caire.
2. Rapprochement entre Le Caire et Ankara ouvre une coopération.
3. Rencontre entre M. Erdogan et M. Sissi pour régler disputes.
4. Tensions entre la Turquie et l’Egypte avaient failli dégénérer.
5. Les deux dirigeants veulent tourner la page de leurs brouilles.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a été accueilli avec tous les honneurs par son homologue égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, sur le tarmac de l’aéroport du Caire, mercredi 14 février. La rencontre était scrutée de près au Moyen-Orient, où l’animosité entre les deux hommes a, pendant onze ans, exacerbé les conflits régionaux. Ce rapprochement entre Le Caire et Ankara ouvre la voie à une plus grande coopération entre les deux économies, fragilisées par les guerres en Ukraine et aujourd’hui dans la bande de Gaza.

La veille, M. Erdogan s’était rendu aux Emirats arabes unis. A la virulence des attaques du président turc contre Israël, qu’il accuse de commettre un « génocide » à Gaza, M. Sissi, tout à son rôle de médiateur du conflit entre l’Etat hébreu et le Hamas, a préféré mettre l’accent sur un appel commun à un cessez-le-feu immédiat pour relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens. Le président Erdogan a plaidé pour un renforcement de la coopération avec l’Egypte sur le dossier humanitaire et la reconstruction dans la bande de Gaza.

Mais l’enjeu de cette visite était en grande partie ailleurs. Après dix ans de rupture de leurs relations diplomatiques, les deux dirigeants entendaient tourner la page de leur brouille et poser les jalons d’un règlement de leurs différends régionaux. A la suite du coup d’Etat militaire de 2013 en Egypte, qui a porté au pouvoir le maréchal Sissi, M. Erdogan avait juré qu’il ne parlerait jamais à ce « tyran », “putschiste” et “meurtrier”. M. Erdogan reprochait au nouveau raïs d’avoir renversé son allié islamiste, le président déchu Mohamed Morsi, et lancé une répression sanglante contre les Frères musulmans, proches de son propre parti, le Parti de la justice et du développement (AKP). Les tensions entre l’Egypte et la Turquie avaient failli tourner à la confrontation militaire lorsque Ankara est intervenu en Libye en soutien au gouvernement d’entente nationale contre les forces du général Khalifa Haftar soutenues par l’Egypte.

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