Faits saillants de l’actualité :
1. Robert Badinter est décédé le 9 février à l’âge de 95 ans, il entrera au Panthéon.
2. L’annonce a été faite après l’hommage national rendu à l’ancien ministre.
3. La famille a accepté la panthéonisation après divers échanges avec Emmanuel Macron.
4. Le président fait référence à la panthéonisation de Simone Veil, Maurice Genevoix…
5. Plusieurs personnalités ont fait la demande de panthéonisation pour Badinter.
6. Macron a rendu hommage à Badinter place Vendôme à Paris.
7. Il fut une âme qui crie et un ministre attaqué.
8. Les détails de la panthéonisation de Badinter sont encore à discuter.
Robert Badinter, décédé le 9 février à l’âge de 95 ans, entrera au Panthéon. La famille du défunt a donné son accord de principe, mercredi 14 février, avant l’hommage national qui a été rendu à l’ancien ministre de François Mitterrand place Vendôme. Alors que cette « conscience morale » refusait toute décoration, Emmanuel Macron avait laissé planer la possibilité de sa panthéonisation dès vendredi matin, à peine la nouvelle de sa mort connue. Au terme d’une série d’échanges avec la famille, l’annonce a pu avoir lieu à la fin de la cérémonie, sous les applaudissements des centaines d’anonymes massés derrière les barrières.
Concernant Robert Badinter, « la date et les modalités sont à discuter avec la famille », précise l’Elysée, selon que celle-ci souhaite voir la dépouille reposer dans le mausolée de la montagne Sainte-Geneviève, ou bien sa mémoire célébrée par un cénotaphe ou une plaque.
Plusieurs voix se sont élevées pour réclamer sa panthéonisation. Le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, en a fait officiellement la demande. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a souhaité que Robert Badinter puisse rejoindre Victor Hugo ou Jean Jaurès dans le « temple des grands hommes ». Le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, juge cette entrée au Panthéon « légitime », car ce lieu accueille « les grands hommes qui ont porté de grandes idées ».
De la même façon que l’hommage national au professeur Samuel Paty avait été rendu dans la cour de la Sorbonne, ou celui réservé au peintre Pierre Soulages dans la cour carrée du Louvre, le chef de l’Etat a proposé la place Vendôme pour honorer la mémoire de l’ancien garde des sceaux.
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