Faits saillants de l’actualité :
1. Décision radicale: fin du droit du sol à Mayotte
2. Mesure “radicale” pour être approuvée par le Conseil constitutionnel
3. Droit du sol compatible avec l’expression de la volonté
4. Le sol français représente une promesse de libération importante
5. La France offre plus que le simple droit d’état civil
6. Réviser la Déclaration des droits de l’homme nécessaire
7. Empêcher l’accès aux maternités et écoles pour les étrangers
Dans l’annonce fracassante du gouvernement, l’intention de mettre fin au droit du sol à Mayotte a été exprimée. Cela soulève des questions importantes sur les fondements de l’identité nationale et sur ce que signifie appartenir à une communauté. La notion de droit du sol, héritée de l’ancien droit français, symbolise une promesse de libération où l’esclave arrivant en France devenait libre, même s’il ne devenait pas français pour autant.
Cependant, la question va au-delà de cette simple expression de volonté. La France offre bien plus que des documents d’état civil à ceux qui souhaitent la rejoindre. Les étrangers sur le sol français bénéficient de droits inexistants dans de nombreux pays et cette réalité ne peut être niée. Pour dissuader les Comoriennes d’accoucher à Mayotte, en coupant l’accès aux maternités publiques ou en fermant les écoles aux enfants étrangers, cela nécessiterait une révision totale de la Déclaration des droits de l’homme. Il est donc futile et blasphématoire de vouloir dégrader l’image de la France par des lois restrictives pour empêcher quiconque de rêver de la France.
En définitive, remettre en question le droit du sol à Mayotte va à l’encontre des principes émancipateurs et universels défendus par la Déclaration des droits de l’homme. Cela soulève donc des inquiétudes quant aux motivations et à la pertinence d’une telle décision.
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