Faits saillants de l’actualité :
1. Des milliers fuient affrontements entre armée et rebelles dans l’est de RDC.
2. Félix Tshisekedi promesse électorale de paix dans l’est pas tenue.
3. Mouvement 23-Mars (M23) reprend attaques dans Nord-Kivu.
4. Voies d’approvisionnement de Goma coupées par les rebelles.
5. Réunion en urgence du Conseil sécurité des Nations unies.
6. Rwanda et Burundi soutiennent également les forces combattantes.
7. Présence également de soldats sud-africains et autres étrangers.
8. Initiatives diplomatiques américaines pour résoudre la crise peu efficaces.
La région orientale de la République démocratique du Congo est à nouveau le théâtre d’intenses violences entre l’armée congolaise et les rebelles du M23. Ce conflit a débuté le 7 février, avec la prise de la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu. Les rebelles du M23 se sont également emparés de la localité de Shasha, menaçant ainsi la ville de Saké et coupant les voies d’approvisionnement de Goma.
Cette situation a provoqué un afflux massif de personnes déplacées, aggravant la vulnérabilité des communautés locales. Les ONG internationales en RDC ont lancé un appel à une action urgente pour protéger les civils et garantir l’accès humanitaire. Selon l’ONU, plus d’un million de personnes ont dû quitter leurs foyers depuis le début des combats à l’automne 2021.
La gravité de la situation a conduit le Conseil de sécurité des Nations unies à se réunir en urgence et à condamner l’offensive du M23. Il a également réaffirmé son soutien à la souveraineté et à l’unité de la RDC, tout en condamnant l’intervention présumée des Forces rwandaises de défense sur le sol congolais.
Parallèlement, d’autres puissances étrangères sont également impliquées dans ce conflit, comme les Forces de défense nationale du Burundi et des sociétés de sécurité privées étrangères. De plus, un contingent de 2 900 soldats sud-africains a été envoyé en RDC dans le cadre de la mission SAMIRDC de l’Union africaine, ce qui soulève des inquiétudes quant à la militarisation de la région.
Face à cette montée des tensions, les initiatives diplomatiques semblent timides, notamment celles des États-Unis. Le président congolais Félix Tshisekedi continue de réclamer le retrait de toutes les forces rwandaises présentes sur le sol congolais, mais le président rwandais Paul Kagame nie leur présence. Cette situation soulève des préoccupations quant à la stabilisation de la région.
En conclusion, la situation dans l’est de la RDC reste préoccupante et nécessite une action urgente de la communauté internationale pour protéger les civils et garantir l’accès humanitaire.
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