Faits saillants de l’actualité :
1. L’égalité entre les sexes dans les classes préparatoires est importante.
2. Femmes sous-représentées dans les études scientifiques, avec seulement 30,9%.
3. Proposition de quotas de femmes dans les classes préparatoires scientifiques.
4. Disparités de genre persistantes dans les classes préparatoires à Louis-le-Grand.
5. Les choix de spécialités en terminale et l’autocensure contribuent aux disparités.
6. Parité atteinte en physique chimie sciences de l’ingénieur (PCSI).
7. Proportions de vœux sur Parcoursup émanant de filles et garçons.
Le lycée Louis-le-Grand de Paris s’est engagé à favoriser la parité entre les étudiants des classes préparatoires aux grandes écoles, notamment dans le domaine des sciences. Le proviseur, Joël Bianco, reconnaît que les filles sont encore sous-représentées dans ces filières, avec moins d’un tiers d’étudiantes en prépas scientifiques. Cependant, le lycée s’efforce de promouvoir l’égalité des chances dès la phase de sélection des dossiers sur Parcoursup.
Malgré les efforts déployés, la situation évolue peu, et les effectifs restent majoritairement masculins. Cette situation préoccupante a conduit le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes à recommander un taux d’admission minimum de 30% de femmes dans les filières scientifiques. La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, Sylvie Retailleau, a même évoqué la possibilité de quotas pour les jeunes femmes en classes préparatoires.
Au lycée Louis-le-Grand, les disparités de genre persistent, avec des différences notables selon les filières. Par exemple, la parité est atteinte en physique chimie sciences de l’ingénieur (PCSI), mais les pourcentages de filles chutent à 21% en mathématiques physique sciences de l’ingénieur (MPSI) et à 19% en mathématiques physique informatique ingénierie (MP2I). Ces déséquilibres s’expliquent en partie par les représentations traditionnelles et les choix de spécialités en terminale.
Il est clair que la question de la parité dans les classes préparatoires aux grandes écoles doit être prise au sérieux, non seulement au lycée Louis-le-Grand, mais également à l’échelle nationale. Des mesures concrètes doivent être prises pour favoriser l’égalité des chances et encourager davantage de jeunes filles à s’orienter vers les filières scientifiques.
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