Faits saillants de l’actualité :
-Un portrait de Robert Badinter est affiché au ministère de la justice
-Robert Badinter ne souhaite pas la présence d’élus du RN et de LFI
-La veuve du père de l’abolition a fait cette demande
-Marine Le Pen et ses élus du RN ne seront pas présents
-La famille Badinter a voulu un hommage national dénué d’opposants
-LFI enverra deux députés à l’hommage
-Robert Badinter s’oppose à la présence des élus de LFI
-Une minute de silence a été respectée mardi.
La famille de Robert Badinter a exprimé le souhait que les élus du Rassemblement national et de La France insoumise ne soient pas présents à l’hommage national de l’ancien ministre de la justice qui s’est éteint la semaine dernière. Cette demande a été formulée par Elisabeth Badinter, veuve de celui qui a été salué pour avoir aboli la peine de mort. Si le Rassemblement national respectera ce souhait, la France insoumise, en revanche, a décidé d’y envoyer deux députés.
L’hommage national, prévu pour mercredi, sera une cérémonie où tous les Français devraient être inclus, selon Jean-Luc Mélenchon. Le chef de file de la gauche radicale a regretté qu’une partie des Français soit exclue de cet événement.
Marine Le Pen et les autres élus du Rassemblement national se sont abstenus de commenter une “figure marquante du paysage intellectuel et juridique”, mais n’ont pas remis en question la décision de la famille de Badinter.
Par ailleurs, les uns et les autres, la Presse, les dirigeants politiques, saluent la figure de Robert Badinter, que ce soit pour ses combats politiques ou sa pensée intellectuelle. Malgré les divergences politiques, le débat et la confrontation des idées, l’unanime est lorsque l’on rend hommage à une personnalité aussi charismatique que Robert Badinter.
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