Faits saillants de l’actualité :
– Débat sur le programme de réformes économiques ultralibérales du président
– Loi Omnibus abandonné suite aux modifications et manque de consensus
– Javier Milei a publié un long message après le retrait
– Indignation du président argentin contre les députés et gouverneurs
– Le président argentin reproche aux députés centristes et gouverneurs
– Javier Milei qualifie certains députés de “traîtres” et “voté contre le peuple”
Le président argentin, Javier Milei, a récemment dû faire face à une défaite significative au Congrès national argentin. Son projet de loi, connu sous le nom de “Loi omnibus”, a été abandonné après des semaines de négociations et de débats intenses au Congrès. Ce projet de loi, qui comportait à l’origine 664 articles, avait déjà subi des modifications importantes pour répondre à l’opposition et obtenir son approbation.
Cependant, malgré les ajustements apportés au texte initial, le président Milei a finalement décidé de retirer son projet plutôt que de le voir dénaturé par la recherche d’un consensus. Cette décision a été célébrée par l’opposition, qui a attribué cette défaite à l’amateurisme et à l’obstination de l’exécutif et de ses députés.
Javier Milei, intransigeant sur son plan de dérégulation de l’économie et de privatisations, a reproché aux députés centristes et aux gouverneurs du même parti d’avoir voulu “maintenir leurs privilèges de caste” et “leurs affaires”.
Le président argentin semble avoir une vision messianique de son mandat, qualifiant les députés opposants de “traîtres” et les accusant d’avoir “voté contre le peuple”. Il a même partagé une référence à l’Ancien Testament pour illustrer son mécontentement, comparant la trahison du peuple à celle de l’alliance faite avec Dieu dans le livre de l’Exode.
Malgré cette défaite politique, Javier Milei reste déterminé à poursuivre son programme économique et à envoyer ses projets au Congrès pour que les politiques choisissent “de quel côté de l’histoire ils souhaitent être”.
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