Faits saillants de l’actualité :

1. Un manifestant se protège des gaz lacrymogènes à Dakar.
2. Les autorités sénégalaises ont interdit une grande marche silencieuse.
3. Un nouveau collectif revendique plusieurs dizaines d’organisations syndicales et groupes.
4. Les manifestations sont soumises à un régime d’autorisation.
5. Le Sénégal est en proie à l’une de ses plus graves crises politiques des dernières décennies.
6. Ce changement a provoqué des cris de « coup d’Etat constitutionnel ».
7. La gravité de la crise fait craindre un nouvel épisode de violences.
8. Empêchés par la force de répondre à un appel sur les réseaux sociaux.
9. Des partenaires internationaux importants expriment leur inquiétude.
10. Macky Sall propose un dialogue au reste de la classe politique.

Dans la capitale sénégalaise de Dakar, une grande marche silencieuse prévue pour le mardi 13 février a été interdite par les autorités. Cette marche avait pour but de protester contre le report de l’élection présidentielle et la prolongation du mandat du président Macky Sall, qui ont suscité un vaste mouvement d’indignation au sein de la société civile sénégalaise.

L’interdiction de la marche a été confirmée par Elymane Haby Kane, un des organisateurs du collectif Aar Sunu Election, qui a reçu un courrier de la préfecture lui signifiant l’interdiction de la manifestation en raison des risques de perturbation grave de la circulation. Ce collectif regroupe plusieurs dizaines d’organisations syndicales, citoyennes et religieuses.

La tension politique au Sénégal s’est exacerbée depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall, provoquant des accusations de coup d’État constitutionnel de la part de l’opposition. Cette crise politique a suscité des appels à la mobilisation et des manifestations, malgré le régime d’autorisation de ces rassemblements par les autorités, qui ont souvent refusé d’autoriser les manifestations de l’opposition ces dernières années.

La situation politique au Sénégal préoccupe la communauté internationale, tandis que le président Sall a tenté de justifier le report de la présidentielle en mettant en avant le besoin d’apaisement et de réconciliation, et a proposé un dialogue avec le reste de la classe politique. Cependant, la gravité de la crise politique actuelle et la répression des manifestations suscitent des inquiétudes quant à l’avenir du pays.

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Sabir a versatile journalist with three years of expertise, excels in content writing, latest news analysis, and on-the-ground reporting of events. His commitment to delivering accurate and timely information...