Faits saillants de l’actualité :
– Donald Trump pourrait revenir à la Maison Blanche, inquiétant
– Discours de campagne le 10 février menace l’aide d’OTAN
– Olaf Scholz et Donald Tusk critiquent la position de Trump
– Europe incapable de maintenir une posture crédible face à la Russie
– La sécurité de l’Europe dépend maintenant de renseignement et communication
– Europe reste démunie malgré les programmes lancés
– Dépendance de l’Europe à l’égard de Washington renforcée
– Max Bergmann et Otto Svendsen soulignent l’indépendance militaire nécessaire pour l’Europe
Le spectre d’un retour de Donald Trump à la Maison Blanche suscite des inquiétudes chez les Européens concernant l’avenir de la défense collective du Vieux Continent. Lors d’un discours de campagne le 10 février, l’ancien président américain a laissé entendre que les États-Unis pourraient ne pas venir en aide aux membres de l’OTAN qui ne dépensent pas suffisamment pour leur défense en cas d’attaque russe. Cela remet en cause la clause de solidarité de l’Alliance, ce qui suscite de l’effroi parmi les alliés.
Ces déclarations irresponsables et dangereuses ne servent que les intérêts de la Russie, selon Olaf Scholz à Berlin. Donald Tusk, son homologue polonais, a souligné l’importance de la coopération totale avec les États-Unis et de l’investissement accru pour la sécurité de l’Europe. L’Europe se retrouve ainsi démunie face à une éventuelle remise en question de l’engagement des États-Unis envers l’OTAN.
L’Europe ne serait pas en mesure d’assurer sa propre défense en cas de retrait des États-Unis, ce qui mettrait fin à l’OTAN. La contribution essentielle des États-Unis à la sécurité de l’Europe ne se limite plus aux effectifs de soldats présents sur le continent, mais englobe désormais des domaines tels que le renseignement, la reconnaissance, la surveillance, le transport aérien stratégique, etc.
Malgré le lancement de programmes pour répondre à ces besoins, les Européens restent pour l’instant démunis. Cela renforce la dépendance de l’Europe à l’égard de Washington, même pour des opérations militaires de base. La suite de cet article est réservée aux abonnés.
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