Faits saillants de l’actualité :
1. Les acouphènes sont liés au traumatisme acoustique ou au vieillissement.
2. Souffrir d’acouphènes entraîne une attention altérée et moins de plaisir.
3. Tous âges confondus, 14,4 % des adultes sont touchés par les acouphènes.
4. Le retentissement des acouphènes est très variable d’un individu à l’autre.
5. Les recherches Audicog examinent par neuro-imagerie fonctionnelle les changements.
6. Les recherches visent à isoler des réseaux neuronaux spécifiques pour des traitements.
7. Il est important de mieux comprendre les facteurs cognitifs des acouphènes.
8. Il est nécessaire d’exclure les facteurs confondants pour des approches thérapeutiques.
Les acouphènes sont souvent liés à un traumatisme acoustique ou au vieillissement de l’oreille. Les symptômes, tels que des sifflements, bourdonnements ou grésillements constants, sont souvent associés à la perception d’un « son fantôme » en l’absence de stimulus sonore externe. Les acouphènes entraînent une attention altérée et moins de plaisir à écouter de la musique, selon les premiers résultats de recherches menées sur des personnes souffrant de ces bruits dits subjectifs.
Une méta-analyse publiée en août 2022 dans la revue Jama Neurology a révélé que 14,4 % des adultes dans le monde sont touchés par les acouphènes, ce qui correspond à environ 740 millions de personnes. Le retentissement de ces symptômes peut varier d’une simple gêne à un handicap sévère dans la vie quotidienne, affectant le sommeil, l’irritabilité et l’hypersensibilité au bruit.
En France, une personne sur dix est confrontée à ce trouble, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Les formes très invalidantes représentent moins de 1 % des cas.
Des recherches menées par des experts en neuropsychologie et en oto-rhino-laryngologie examinent les changements de réseaux des neurones liés aux acouphènes par neuro-imagerie fonctionnelle, tout en évaluant le profil auditif, socio-émotionnel et cognitif des sujets atteints. Ces recherches, baptisées Audicog, sont soutenues par la Fondation pour l’audition et visent à isoler des réseaux neuronaux spécifiques qui pourront être la cible de futurs traitements thérapeutiques.
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