Faits saillants de l’actualité :
1. L’éducation nationale a une vision chiffrée du harcèlement scolaire.
2. 5% des élèves sont victimes du harcèlement à l’école.
3. Les chiffres sont basés sur des questionnaires remplis par les élèves.
4. La ministre déclare que le harcèlement est un véritable fléau.
5. Les chiffres révèlent un phénomène important avec plus d’un élève par classe.
6. Les autorités peinaient à établir l’ampleur du phénomène avant.
7. Des résultats sont issus d’une “grille d’autoévaluation” mise en place.
8. L’enquête a révélé une prégnance des violences en ligne.
9. Elle identifie une proportion importante de situations “à surveiller”.
10. Seulement 30% des lycéens confient les atteintes subies aux adultes.
Une enquête nationale menée auprès des élèves du CE2 à la terminale révèle que 5 % des élèves de CE2 au CM2, 6 % des collégiens et 4 % des lycéens sont victimes de harcèlement à l’école. Ces chiffres établissent clairement l’ampleur de ce phénomène préoccupant, avec en moyenne plus d’un élève par classe concerné. La nouvelle ministre de l’éducation nationale, Nicole Belloubet, a qualifié le harcèlement à l’école de “véritable fléau” et a annoncé la nécessité de réguler cette situation.
Les résultats de cette enquête permettent de quantifier de manière plus précise ce phénomène, qui était jusqu’à présent difficile à évaluer. Ils diffèrent des précédents bilans et témoignent de la persistance du harcèlement en ligne dès le plus jeune âge. En plus des cas de harcèlement, l’enquête identifie une proportion importante de situations “à surveiller”, représentant respectivement 19 % des enfants entre le CE2 et le CM2, 6 % des collégiens et 5 % des lycéens.
Il est également révélé que les risques de harcèlement diminuent à mesure que les élèves avancent dans leur scolarité, mais de nombreux élèves signalant des situations problématiques ne demandent pas ou peu d’aide aux adultes. En effet, moins de six écoliers sur dix subissant un nombre important d’atteintes en réfèrent à un personnel de l’école, mois de 40 % des collégiens et à peine 30 % des lycéens. Les adolescents se confient davantage aux autres élèves.
Cette enquête met en lumière l’urgence de mettre en place des mesures efficaces pour prévenir et traiter le harcèlement à l’école, ainsi que la nécessité d’apporter un soutien adéquat aux victimes.
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