Faits saillants de l’actualité :

1. “Ilimb, l’essence des pleurs” est une exposition artistique et anthropologique.
2. Myriam Mihindou a basé son exposition sur la pratique des pleureuses.
3. La pratique des pleureuses est essentielle dans de nombreuses cultures.
4. Myriam Mihindou a trouvé des harpes punu caractéristiques de cette culture.
5. “Ilimb” est un parcours bordé de tiges de saule.
6. Le parcours passe par différentes sculptures symbolisant le deuil.
7. Le parcours finit devant des dessins représentant les émotions ressenties.

L’exposition “Ilimb, l’essence des pleurs”, de l’artiste Myriam Mihindou, au Quai Branly à Paris est bien plus qu’une simple exposition. Il s’agit en fait d’une réflexion artistique et anthropologique basée sur une tentative de réactivation d’œuvres anciennes, résultat de l’invitation faite il y a deux ans par le musée à l’artiste de travailler dans ses collections.

Myriam Mihindou, une artiste franco-gabonaise née à Libreville en 1964, s’est penchée sur le sujet des pleureuses, basant son travail sur son expérience personnelle et sur ce qu’elle a pu apprendre depuis son enfance. Les pleureuses désignent les femmes qui participent aux cérémonies funéraires et aux rituels visant à apaiser les âmes, celles des personnes décédées ainsi que celles des survivants. Ces pratiques étaient essentielles dans la culture punu, et elles le sont également dans de nombreuses autres parties du monde depuis l’antiquité.

La réflexion de Myriam Mihindou sur les pleurs, les larmes et le deuil est d’autant plus pertinente aujourd’hui, alors que les sociétés modernes cherchent souvent à masquer ou à minimiser ces émotions. Elle met en lumière la puissance des pleurs et des rituels de deuil, suggérant que ces émotions doivent être pleinement ressenties et exprimées.

L’exposition “Ilimb” est constituée d’un parcours artistique et sonore, mettant en avant des copies de harpes punu réalisées en terre cuite, des tiges de saule entrelacées de fil de cuivre, des vases d’argile et de kaolin marqués d’empreintes de la main, ainsi que des sculptures représentant des bras, des mains, et une tête de cheval associée à la migration des âmes des morts.

Ce travail de Myriam Mihindou invite le public à réfléchir sur l’importance des émotions liées au deuil et à l’apaisement des âmes, tout en mettant en valeur la culture punu et ses traditions. L’exposition offre une expérience artistique immersive et enrichissante, incitant les visiteurs à se connecter avec ces pratiques et traditions ancestrales.

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