Faits saillants de l’actualité :
1. La présidente hongroise Katalin Novak démissionne suite à un scandale.
2. Elle a gracié un criminel sexuel, provoquant l’indignation du pays.
3. Mme Novak a reconnu son erreur et présenté ses excuses.
4. Une polémique est née après le pardon accordé au pédocriminel.
5. La décision a entraîné des manifestations à Budapest.
6. L’opposition avait appelé à la démission de Mme Novak.
7. Le premier ministre Orban veut exclure la possibilité de grâce.
La présidente hongroise Katalin Novak a démissionné de son poste à la suite de l’indignation suscitée dans le pays par sa décision de gracier un condamné impliqué dans une affaire de pédocriminalité. Agée de 46 ans, Katalin Novak a admis avoir commis une erreur et s’est excusée auprès de ceux qu’elle a blessés ainsi que des victimes qui ont pu avoir l’impression qu’elle ne les soutenait pas. Elle était devenue la première femme à occuper le poste de présidente en mai 2022.
La polémique a éclaté lorsque Katalin Novak a accordé son pardon en avril 2023, lors de la visite du pape François à Budapest, à un ancien directeur adjoint d’un foyer pour enfants, condamné en 2022 à plus de trois ans de prison pour avoir couvert les agissements de son supérieur.
Quelques minutes après le discours de Katalin Novak, une autre alliée de Viktor Orban, Judit Varga, a également annoncé son retrait de la vie publique pour avoir donné son aval en tant que ministre de la justice. Des milliers de manifestants se sont rassemblés pour protester contre cette grâce présidentielle, et la manifestation a commencé par une minute de silence pour les victimes, dont l’une s’est suicidée.
Face à cette colère, Viktor Orban a annoncé vouloir réviser la Constitution afin d’exclure la possibilité de gracier les pédocriminels.
L’opposition avait appelé au départ de Katalin Novak, et la décision a également été révélée par le site d’investigation 444. Cette affaire a suscité une grande indignation au sein de la population hongroise, avec des manifestations et des revendications pour une véritable défense des enfants.
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