Faits saillants de l’actualité :

1. Des partisans du président Gustavo Petro manifestent à Bogotá.
2. Les manifestations sont pour exiger l’élection d’un nouveau procureur.
3. La Cour suprême dénonce « blocus violent et illégal » à Bogotá.
4. Les partisans du président défilent pour exiger un nouveau procureur.
5. Une intervention policière a mis fin aux heurts.
6. Des manifestations ont également eu lieu dans d’autres villes.
7. Petro nie toute influence sur le vote de la Cour.

La Cour suprême de Colombie a dénoncé jeudi 8 février le « blocus violent et illégal » de son siège à Bogota, au terme d’une journée de manifestations des partisans du président, Gustavo Petro, pour exiger que la juridiction choisisse un nouveau procureur général.

Quelques milliers de partisans du président Petro ont défilé jeudi dans plusieurs grandes villes pour exiger la désignation immédiate par la Cour suprême d’un nouveau procureur général et la fin du mandat de l’actuel procureur, que le dirigeant de gauche accuse de tenter de le renverser.

A Bogota, des centaines de syndicalistes, membres d’organisations étudiantes et militants de partis de gauche se sont rassemblés à l’appel du chef de l’Etat, le jour où les vingt-trois juges de la cour votaient pour trouver un successeur au procureur Francisco Barbosa.

Dans l’après-midi, dans le centre historique de la capitale, un groupe de manifestants, en majorité indigènes, a bloqué les entrées de la cour, devant le palais de justice, après avoir tenté brièvement d’y pénétrer. Cette action a été dénoncée comme un « blocus violent et illégal » par le président de la cour, Gerson Chaverra, bloqué avec d’autres magistrats dans ces locaux.

Vers 15 heures, le chef de la police, le général William Salmaca, s’est rendu sur place pour rencontrer les magistrats. « Je n’ai reçu aucun rapport de violence ou d’expression excessive d’insécurité », a-t-il déclaré aux journalistes avant d’entrer dans le palais.

Faisant usage de grenades lacrymogènes, la police est finalement intervenue vers 17 heures heure locale pour disperser les manifestants, qui ont riposté en lançant des pierres. Les heurts ont rapidement cessé, tandis qu’un cordon de policiers antiémeute a pris position devant les locaux de la cour, a constaté l’Agence France-Presse.

Le président Petro a commenté sur le réseau social X: « L’ordre donné à la police est de dégager les portes avec respect mais avec force. Point final ». « La Cour suprême a le droit et le devoir d’élire librement un procureur, et les citoyens ont le droit de manifester », a-t-il écrit un peu plus tôt.

Le Monde avec AFP

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