Faits saillants de l’actualité :
1. Keir Starmer renonce à investir 28 milliards dans l’économie verte.
2. Cette mesure jugée trop coûteuse par le Parti Travailliste.
3. L’économie du Royaume-Uni en cause.
4. Mme Reeves recommande une discipline financière stricte.
5. Le Labour prend un premier recul en 2023.
6. Starmer espère perdre moins en renonçant à ses ambitions environnementales.
7. Starmer ayant renoncé à d’autres propositions, son parti perd en crédibilité.
Keir Starmer, chef du Parti travailliste britannique, a annoncé jeudi 8 février qu’il abandonnait la proposition d’investir 28 milliards de livres sterling par an d’argent public dans l’économie “verte” si son parti remportait les prochaines élections générales prévues d’ici à la fin de l’année. Cette proposition ambitieuse avait constitué la mesure phare du programme du Labour, mais les tensions montaient au sein du parti ces derniers mois. Rachel Reeves, la chancelière de l’échiquier du cabinet fantôme de M. Starmer, pointait le coût de la mesure, jugé trop élevé.
Mme Reeves s’est engagée à respecter une stricte discipline budgétaire en cas de victoire des travaillistes, considérant qu’un des principaux obstacles vers le pouvoir du parti est sa réputation de manque de rigueur financière. Dans cette optique, investir 28 milliards de livres sterling par an dans l’économie “verte” n’aurait pas permis de tenir la promesse de réduire la dette publique du pays.
M. Starmer prend un risque calculé en renonçant à ses ambitions “vertes” pour ne pas compromettre ses promesses de discipline budgétaire. Cependant, cette volte-face alimente la critique à l’égard de son manque de conviction supposé, et alimente l’image d’une excessive prudence. Les conservateurs critiquent également ce renoncement, estimant que cela rend la distinction entre travaillistes et conservateurs encore plus ténue.
Cette décision marque un tournant dans la campagne politique britannique et suscite des réactions contrastées au sein de la classe politique. Keir Starmer continue ainsi de diviser l’opinion et de susciter des débats houleux au Royaume-Uni.
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