Faits saillants de l’actualité :

Seulement 10% des élèves de cinquième ont reçu une dose.
92 262 élèves ont été vaccinés dans les collèges.
La vaccination est pour prévenir les cancers liés aux papillomavirus.
La campagne a été jugée peu satisfaisante et décevante.
Cette vaccination fait partie de la lutte contre les cancers.
La campagne a été affectée par le décès d’un collégien.
Le bilan complet de cette première année sera connu tardivement.
L’objectif de couverture vaccinale est de 80% d’ici 2030.

Seuls 10 % des élèves de cinquième ont reçu une première dose de vaccin contre le papillomavirus, selon les premiers chiffres provisoires du ministère de la santé, qui attend le bilan définitif de sa première campagne dans les collèges pour décider d’éventuelles adaptations l’an prochain. “Selon des remontées parcellaires des agences régionales de santé, au moins 92 262 élèves ont été vaccinés dans les collèges au 23 décembre 2023”, a déclaré la direction générale de la santé à l’Agence France-Presse. “A ce stade de la campagne de vaccination HPV au collège, les chiffres montrent un taux de vaccination des élèves de 5e autour de 10 %”, précise-t-elle.

Promise au début de 2023 par M. Macron, cette campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV), à l’origine de nombreux cancers – col de l’utérus, vulve, vagin, ORL, anus – a été lancée, au début d’octobre, dans tous les collèges publics, et les établissements privés volontaires.

Grâce à la campagne d’information et de communication déployée, depuis septembre, par l’Institut national du cancer (INCA), “il est possible que l’opération de vaccination proposée au collège se traduise par une augmentation des vaccinations” par les médecins en cabinet, a jugé la direction générale de la santé. Interrogé en novembre par l’AFP, Aurélien Rousseau, alors ministre de la santé, avait reconnu que l’objectif initial du gouvernement ne serait sans doute pas atteint, tout en espérant que 150 000 élèves de cinquième puissent être vaccinés cette année. “C’est un début, il faudra de la ténacité”, avait-il réagi, évoquant une hétérogénéité entre les régions et les familles et une nécessité d’adapter les outils.

La campagne a aussi pu être affectée par le décès d’un collégien près de Nantes, victime d’une chute après un malaise postvaccinal.

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