Faits saillants de l’actualité :
1. La cour d’appel de Toulouse ordonne un supplément d’information.
2. Demande de reprise de l’enquête judiciaire suite à sa disparition.
3. La chambre de l’instruction de la cour d’appel a accepté.
4. Un échange téléphonique entre un détenu et sa mère découvert.
5. Les noms de trois personnes apparaissent dans le dossier Jubillar.
6. M. Jubillar est incarcéré depuis juin 2021 et nie toute responsabilité.
7. Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
8. Affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime.
9. Le mystère de la disparition de Delphine Jubillar reste entier.
La Cour d’appel de Toulouse a ordonné, le jeudi 8 février, un supplément d’information dans le dossier du meurtre de Delphine Jubillar, dont est accusé son mari, comme l’a confirmé une avocate à l’Agence France-Presse (AFP).
En mi-janvier, le parquet général avait demandé un supplément d’information, c’est-à-dire une reprise de l’enquête judiciaire, dans le dossier ouvert après la disparition de Delphine Jubillar en décembre 2020. Cette demande a été faite en raison de nouveaux éléments nécessitant des investigations. La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Toulouse a accepté cette demande lors d’une audience à huis clos. La cour d’appel a décidé de désigner deux magistrats instructeurs du tribunal judiciaire de Toulouse pour procéder à ces nouvelles investigations, jugeant que les actes demandés présentaient un intérêt.
Selon La Dépêche du Midi, le parquet aurait découvert un échange téléphonique entre un détenu et sa mère, dans lequel l’affaire aurait été évoquée. Le détenu incarcéré à la prison centrale de Lannemezan pour tentative de meurtre aurait mentionné le prénom de trois personnes, dont au moins deux seraient impliquées dans le dossier Jubillar. De plus, un témoignage sur lequel des investigations seraient nécessaires a été évoqué par l’un des avocats de M. Jubillar à l’issue de l’audience de la chambre de l’instruction.
Delphine Jubillar a disparu de sa maison de Cagnac-les-Mines (Tarn), dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Son mari, incarcéré depuis juin 2021, nie toute responsabilité. Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, le mystère plane toujours sur la disparition de Delphine Jubillar.
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