Faits saillants de l’actualité :

1. L’Equateur devient le deuxième pays d’Amérique latine à dépénaliser l’euthanasie.
2. La Cour constitutionnelle statue que le médecin ne peut être poursuivi pour homicide.
3. Les peines prévues pour homicide ne s’appliqueront pas.
4. La Cour demande un projet de loi encadrant l’euthanasie.
5. Aide médicale à mourir est accessible au Canada depuis 2016.
6. Le suicide assisté est autorisé aux Etats-Unis mais l’euthanasie reste illégale.
7. Les Pays-Bas et la Belgique ont été les premiers pays autorisant l’euthanasie.
8. En France, une loi permet la sédation irréversible mais l’euthanasie reste interdite.
9. En Allemagne, l’euthanasie passive est tolérée si le patient en fait la demande.
10. Au Royaume-Uni, l’interruption des soins est autorisée dans certains cas.

L’Équateur est devenu mercredi le deuxième pays d’Amérique latine après la Colombie à dépénaliser l’euthanasie, la Cour constitutionnelle statuant qu’un médecin qui abrège les souffrances d’un patient atteint d’une maladie incurable ne peut être poursuivi pour homicide.

La procédure avait été entamée en août par Paola Roldan, une femme de 43 ans atteinte de sclérose latérale amyotrophique, ou maladie de Charcot, une affection neurodégénérative rare et douloureuse.

Cette patiente, qui vit en permanence sous oxygène et prostrée dans son lit, demandait à la Cour de dire que l’article 144 du code pénal équatorien, qui punit de 10 à 13 ans de prison l’homicide simple, ne s’applique pas en matière d’euthanasie, comme c’était la pratique jusqu’à présent.

La Cour constitutionnelle lui a donné raison, en statuant que « tout être humain peut prendre des décisions libres et éclairées lorsque son développement personnel est affecté », incluant « la possibilité de mettre fin à des souffrances intenses causées par une atteinte corporelle grave et irréversible ou par une maladie grave et incurable ».

En conséquence, les peines prévues pour homicide « ne pourront s’appliquer au médecin qui réalise un procédé d’euthanasie active de manière à préserver les droits du patient à une vie digne et au libre développement de sa personnalité », a jugé la Cour.

Elle a demandé au ministère de la santé de présenter dans les six mois un projet de loi encadrant l’euthanasie, qui devra être adopté par le parlement dans un délai d’un an.

L’ensemble de ces décisions a été adopté par sept voix pour et deux voix contre.

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