Faits saillants de l’actualité :
1. Mercredi 7 février 2024, un drone a détruit un véhicule à Bagdad.
2. Trois personnes ont été tuées dans la frappe du drone.
3. Le commandement militaire des Etats-Unis pour le Moyen-Orient a mené une frappe unilatérale en Irak.
4. Les attaques contre des membres du service américain ont justifié une frappe.
5. Les Brigades du Hezbollah ont annoncé une suspension de leurs attaques.
6. Les Brigades du Hezbollah ont déjà été visées par des frappes américaines.
7. Le président iranien estime qu’il n’y a pas de justification à la présence de troupes américaines au Moyen-Orient.
8. Les Etats-Unis ont répliqué aux milices pro-iraniennes en Syrie et Irak.
La frappe d’un drone a coûté la vie à trois personnes mercredi dernier, alors qu’une voiture était visée dans la capitale irakienne de Bagdad. Le commandement militaire des Etats-Unis pour le Moyen-Orient, Centcom, a expliqué que cette frappe avait pour but de se venger des attaques contre des membres du service américain, tuant un commandant du Kataeb Hezbollah responsable de la planification et de la participation directe aux attaques contre les forces américaines dans la région.
Un responsable sécuritaire a confirmé qu’un drone avait tiré trois roquettes contre une voiture 4 x 4 dans le quartier de Machtal, tuant deux chefs des Brigades du Hezbollah. Ce groupe armé irakien pro-Iran a participé aux récentes attaques menées contre les troupes américaines et celles de la coalition internationale antidjihadiste.
Les Etats-Unis avaient déjà mené des frappes en Syrie et en Irak contre des forces d’élite iraniennes et des groupes armés pro-Iran, en représailles à l’attaque de drone du 28 janvier qui avait coûté la vie à trois soldats américains.
Depuis des semaines, l’Irak n’arrive pas à s’extirper des tensions régionales, malgré ses intenses efforts diplomatiques, en particulier avec ses partenaires américain et iranien. Les Brigades du Hezbollah avaient annoncé qu’elles suspendaient leurs attaques contre les forces américaines, tout en appelant leurs combattants à pratiquer une défense passive en cas d’action américaine hostile à leur encontre.
Les Brigades du Hezbollah ont été classées groupe terroriste par Washington et ont déjà été visées ces dernières semaines par des frappes américaines en Irak. Le président iranien a quant à lui déclaré qu’il n’y avait pas de justification au maintien de troupes américaines au Moyen-Orient, où elles représentent une menace pour la sécurité.
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