Faits saillants de l’actualité :
1. Le premier ministre israélien ordonne une offensive sur Rafah.
2. La majorité de la population de Gaza est déplacée.
3. Les combats continueront pour mois et non pour années.
4. La pression militaire reste une condition essentielle pour la libération.
5. Des efforts sont faits pour permettre la libération d’otages et prisonniers.
Des ruines de bâtiments dans la bande de Gaza, vues depuis le sud d’Israël, le 7 février 2024 (Crédit image : Jack Guez / AFP)
Le Premier ministre israélien a annoncé mercredi 7 février qu’il avait ordonné à l’armée de se préparer à une offensive sur Rafah, la ville la plus méridionale de la bande de Gaza. Il estime que la victoire sur le Hamas n’est plus qu’une question de mois, le Hamas étant le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza. Cela s’est passé pendant son discours télévisé.
Une offensive sur Rafah est crainte depuis plusieurs jours alors que la ville, située au bord de la frontière avec l’Egypte, accueille aujourd’hui la majorité de la population du territoire palestinien. Plus de 1,3 million de déplacés y sont entassés dans des conditions désespérées, selon l’ONU.
Cette déclaration intervient alors que les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte multiplient les efforts pour pousser les belligérants à déposer les armes afin de permettre la libération d’otages israéliens et de prisonniers palestiniens ainsi que l’acheminement d’une aide humanitaire plus importante dans le territoire palestinien assiégé.
Il y a également que le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, se trouve actuellement en Israël pour discuter d’un nouvel accord de trêve entre les deux parties, Benyamin Nétanyahou a également déclaré refuser de se plier aux demandes du mouvement islamiste palestinien, car cela ne ferait, selon lui, que « mener à un autre massacre ».
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