Faits saillants de l’actualité :
– Rassemblement près de l’Assemblée nationale pour dénoncer le report
– Opposition surprise par le président Macky Sall
– Réunions sans coordination réelle pour organiser la riposte
– Appel à la convergence de forces pour combattre le report
– Difficulté à mobiliser massivement les militantes, les souvenirs laissent des traces
– Objectif de convaincre la société civile et les syndicats d’avoir plus d’impact
– Crainte d’être “phagocyté par les politiques”, lancement d’un mot d’ordre de grève générale
– Recours auprès du Conseil constitutionnel et de la Cour suprême
L’opposition politique sénégalaise est en désarroi après le report de l’élection présidentielle au 15 décembre par l’Assemblée nationale. La décision, qui permettrait au président actuel, Macky Sall, de rester au pouvoir jusqu’à l’arrivée de son successeur, a été qualifiée de coup d’État constitutionnel. Malgré la condamnation unanime de cette décision, l’opposition peine à s’organiser et à coordonner ses actions au-delà des réunions de principe.
Les treize candidats à la présidentielle ont appelé à une convergence de toutes les forces nationales pour lutter contre ce report inédit dans l’histoire du Sénégal. Cependant, les rassemblements politiques ont été dispersés par les forces de l’ordre, suscitant la crainte de répressions violentes.
Pour contrer cette décision, l’opposition tente de mobiliser la société civile et les syndicats pour créer une plate-forme plus importante. Des appels à une grève générale ont été lancés pour perturber les transports, les écoles et les services publics.
En parallèle, plusieurs candidats ont déposé des recours auprès des instances juridiques supérieures du pays, espérant que l’élection puisse se tenir dans les délais prévus. Ils affirment que le matériel électoral est prêt, et que la campagne électorale est en cours malgré le report annoncé par Macky Sall.
Malgré la crainte de répression et les difficultés de coordination, l’opposition sénégalaise semble déterminée à maintenir la pression et à défendre un processus électoral respectant la Constitution.
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