Faits saillants de l’actualité :
1. Pieter Omtzigt abandonne les discussions de formation d’un cabinet.
2. Tension entre les quatre partenaires de coalition au sujet des finances.
3. Wilders propose une baisse d’impôts de 17 milliards d’euros.
4. Omtzigt refuse de faire des promesses irréalisables.
5. Wilders et les autres dirigeants critiquent la décision d’Omtzigt.
6. Pieter Omtzigt refuse de rencontrer les dirigeants de parti.
Les négociations pour la formation d’un gouvernement sont au bord de l’implosion aux Pays-Bas. Pieter Omtzigt, le dirigeant du Nouveau Contrat social (NSC), a abandonné les discussions avec les trois autres partis qui tentaient d’élaborer un programme de coalition depuis les élections de novembre 2023. La tension grimpait entre les quatre partenaires à l’approche du bilan des négociations que devait dresser devant les députés Ronald Plasterk, l’ancien ministre chargé d’une mission d’«information».
Omtzigt s’est dit «effrayé» par la situation des finances publiques du pays, notamment par les projets du gagnant du récent scrutin, Geert Wilders, qui a proposé une baisse d’impôt de 17 milliards d’euros sans compensation.
M. Omtzigt refuse de faire des promesses «irréalisables», en opposition aux thèmes de campagne de M. Wilders.
Les commentaires de Mme van der Plas et Mme Yesilgöz-Zegerius, ainsi que les déclarations de M. Plasterk, ne laissent aucun espoir quant à la suite des discussions.
Il est aujourd’hui difficile de prédire l’issue de ces négociations, mais la situation semble compromise.
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