Faits saillants de l’actualité :
1. Hôpitaux publics demandent une augmentation significative de leurs tarifs d’hospitalisation.
2. Les tarifs actuels ne couvrent plus les coûts réels des établissements.
3. Il faut résorber la dette de santé publique et soutenir les spécialités qui prennent en charge des cas lourds.
4. Etablissements connaissent une dégradation financière et ont un déficit cumulé.
5. Campagne tarifaire 2024 est une équation impossible entre secteurs public et privé.
6. Hôpitaux privés espèrent une augmentation des tarifs de 3,2%.
Les hôpitaux publics en France font face à un déficit historique et réclament une augmentation significative de leurs tarifs d’hospitalisation, jugés obsolètes en raison de l’inflation. La Fédération hospitalière de France (FHF) souligne que les tarifs actuels ne couvrent plus les coûts réels des établissements, ce qui a entraîné une dégradation financière importante.
La FHF demande également un soutien financier pour les spécialités prenant en charge des cas lourds et complexes, comme la médecine en hospitalisation complète, la chirurgie lourde et la réanimation. La dette de santé publique doit également être résorbée, avec 3,5 millions de séjours hospitaliers non réalisés entre 2020 et 2023.
La campagne tarifaire pour 2024 s’annonce difficile, avec des demandes d’augmentation des tarifs de la part du secteur public et privé. Cependant, l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam) ne permet qu’une hausse limitée, ce qui pose un défi pour l’exécutif. Malgré les nouveaux plans d’économie annoncés, il est crucial de trouver des solutions pour assurer la viabilité financière des hôpitaux publics français.
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