Faits saillants de l’actualité :

– La fiche de police de Mariano Peña Hernando révèle son arrestation.
– Enfant, je connaissais pas le vrai nom de mon père.
– Mariano Peña Hernando a eu une vie aventureuse durant la guerre d’Espagne et la Résistance en France.
– Il a été arrêté, condamné à vingt ans de prison, et en a fait sept à la prison de Burgos.
– Son père était permanent du PCE de 1936 à 1975.
– Jorge Semprun avait remplacé son père comme clandestin à Madrid.

L’article parle de l’histoire personnelle de l’auteur, dont le père a mené une vie aventureuse pendant la guerre d’Espagne et la Résistance en France. L’auteur explique que, enfant, il ne connaissait pas le vrai nom de son père et ne savait pas très bien ce qu’il faisait. Son père racontait brièvement ses expériences pendant la guerre d’Espagne, la Résistance en France et après, mais sans beaucoup de détails. Il évoquait sa participation à des batailles sans tirer un coup de feu, l’humiliation des camps d’internement français, les sabotages lors de la construction des blockhaus du mur de l’Atlantique, ainsi que son arrestation à Paris pour faits de résistance et son évasion rocambolesque de l’Hôtel-Dieu.

Il est également mentionné que le père de l’auteur est parti en Espagne après son évasion, pour y reconstituer les réseaux du Parti communiste d’Espagne, ce qui était très dangereux. Il a ensuite été arrêté, condamné à vingt ans de prison, dont sept qu’il a passés à la prison de Burgos. En 1953, après sa libération, il est retourné en France où il a rencontré la mère de l’auteur.

L’article évoque les activités clandestines du père de l’auteur, ses faux papiers, valises à double fond, voitures trafiquées, et la préparation des militants au travail en Espagne en leur créant une “légende” pour éviter l’arrestation. L’auteur raconte également un épisode où il a vu le film “La guerre est finie”, qui racontait exactement ce que faisait son père, et comment son père a réagi en souriant, révélant que Jorge Semprun, qui a écrit le scénario, avait remplacé son père comme clandestin à Madrid.

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