L’avocate de Théo plaide que l’école de la République devrait être un sanctuaire où les enfants ne devraient pas être inquiets de subir des violences. Les violences doivent être proscrites, c’est pour cette raison qu’elle défend la cause de son client.

Théo, un jeune de 11 ans en classe de CM2, affirme avoir vécu l’horreur le 7 avril 2022. Atteint d’un trouble de l’attention avec hyperactivité, il est autorisé à sortir de classe pour se défouler dans le couloir lorsqu’il en ressent le besoin.

Ce jour-là, Théo décide de sortir en chantant une chanson dans le couloir de son école située à Chilly-Mazarin. Un auxiliaire de vie scolaire dans la salle de classe d’à côté, se sentant visé par les propos de Théo, aurait saisi le jeune homme par le cou et lui aurait donné cinq gifles ainsi que des pichenettes, causant à Théo une incapacité totale de travail de 5 jours. La victime se serait ensuite réfugiée dans les toilettes en pleurs avant d’être récupérée par son enseignante.

Le prévenu nie les faits et explique qu’il n’a pas frappé Théo, mais qu’il l’a saisi par la nuque afin de maintenir l’ordre. Il réfute également le fait que Théo chantonnait une chanson, mais qu’il a plutôt entendu un propos isolé : “vieux con”.

L’incident est loin d’être anodin, car le prévenu aurait également donné un coup de pied à un élève qui tentait de s’enfuir de la classe ainsi que d’étrangler un autre élève. La procureure de la République requiert une peine de 8 mois d’emprisonnement avec sursis, tandis que l’avocate du prévenu plaide pour une relaxe.

Malgré la demande de relaxe, le tribunal a condamné le prévenu à trois mois d’emprisonnement avec sursis simple. Ce cas met en lumière l’importance de protéger les enfants des violences à l’école et de punir les coupables afin de garantir un environnement sûr et sain pour tous.

Résumé complet de l’actualité ci-dessous :

– Théo, 11 ans, aurait été victime de violences de la part d’un auxiliaire de vie scolaire
– Le prévenu nie les faits, mais des témoins et des photos du cou de la victime attestent des traces de violences
– La procureure de la République requiert une peine de 8 mois d’emprisonnement avec sursis
– Le tribunal condamne finalement le prévenu à trois mois d’emprisonnement avec sursis

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