Faits saillants de l’actualité :
– Sortie en 16 février sur PC, PlayStation 5, et Xbox Series
– Projet commencé en 2013 et sorti 11 ans plus tard
– Conception d’un jeu de pirates à part entière par Ubisoft
– Plusieurs reports et nombreux changements sur le jeu suscitent inquiétudes
– Accusations de harcèlement sexuel et moral chez Ubisoft Singapour
– Enquête sur des discriminations salariales, surtravail, et harcèlement
– Adopte la formule de jeu « en tant que service »
– Les reports alimentent le feuilleton d’une gestation chaotique
– Promesses de PDG ne sont pas respectées, accueil mitigé du jeu
Le jeu vidéo « Skull and Bones » a finalement été mis en vente pour PC, Playstation 5 et Xbox Series le 16 février. Cependant, depuis sa révélation en 2017, le jeu de piraterie a inquiété les fans et les critiques en raison de ses nombreux retards et de l’évolution chaotique du projet. Initialement conçu comme un approfondissement des combats navals d’Assassin’s Creed III, le jeu a été repoussé à plusieurs reprises et les nombreuses modifications ont alimenté les inquiétudes des joueurs.
En 2020, la presse spécialisée a révélé que le jeu avait été rebooté pour devenir un jeu de survie multijoueur. Parallèlement, des accusations de harcèlement sexuel et moral contre le patron du studio singapourien, Hugues Ricour, ont entraîné des répercussions internes au sein d’Ubisoft.
En juillet 2021, une enquête a révélé des conditions de travail toxiques chez Ubisoft Singapour, alimentant ainsi les critiques sur les pratiques de l’éditeur. Malgré cela, le jeu a été promis comme une expérience incroyable, mais a fini par susciter des réactions mitigées des joueurs et critiques.
En fin de compte, « Skull and Bones » offre une conclusion bien tiède à la légende noire qui l’a précédé. Le lancement du jeu a été le point final d’une gestation incertaine et remplie de rebondissements qui ont donné à son histoire une image singulière mais peu flatteuse.
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