Deux peuples, une seule cité et la même joie intense de vivre « entre frères » un quart de finale de Coupe d’Afrique des nations (CAN), comme le martèlent des supporters des deux nations. Samedi 3 février, le Mali défie la Côte d’Ivoire au stade de la Paix à Bouaké. Dans cette CAN renversante, il fallait bien que ce classique de la sous-région, ce « Barça-Real », se tienne dans cette ville si spéciale – la deuxième du pays (plus de 800 000 habitants) – où vit une importante diaspora malienne.

Dans les rues submergées par les taxis motos, certains chauffeurs portent en bombant le torse le maillot des Aigles. « Bouaké, c’est le Mali », clame Sanogo Touma, 43 ans, un commerçant dont la boutique est située non loin de la gare routière. « Je suis né à Bouaké, mais je suis obligé de supporter le pays de mon papa. Ça ne sera pas un petit match. » Il promet que les tribunes seront « du nord au sud et de l’est à l’ouest » aux couleurs des Aigles.

« En 2016, il y a eu un match à Bouaké entre les deux pays, le Mali avait ouvert le score, et le stade s’était levé, je m’étais dit “on est envahis”. Après, on les avait calmés », se rappelle en rigolant Jean-Claude Kouakou, un Ivoirien de 47 ans. Les Eléphants l’avaient emporté 3-1. L’ambiance va être chaude lors de ce quart, mais dans le bon sens du terme. Il y a aura un match sur la pelouse et un autre dans les gradins avec une dominance ivoirienne. On est chez nous quand même !

Résumé des actualités

– Un supporter du Mali à Korhogo le 30 janvier.
– Le Mali défie la côte d’Ivoire le 3 février au stade de la paix à Bouaké.
– Des supporters des deux pays se préparent pour le match
– Des vendeurs d’origine malienne vivant en Côte d’Ivoire vendent des maillots des deux équipes.
– Bouaké est une ville importante pour la diaspora malienne.
– Beaucoup de ressortissants des deux pays vivent à Bouaké, qui est une ville centrée dans le pays.
– La compétition sportive est également une affiche politique, les liens entre les deux pays se sont tendus suite à des différends politiques et militaires.
– La tension politique ne se ressent pas entre la population, qui se montre unie avant le match.
– Les deux entraîneurs appellent à la sérénité et au fair-play.
– Des supporters des deux équipes cohabitent ensemble à Bouaké sans animosité.

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